Créer une entreprise en France : les étapes pour se lancer en 2025

Créer sa propre entreprise attire de nombreuses personnes. Mais cela ne s’improvise pas. Devenir son propre patron demande, en effet, différentes étapes et formalités. Cela a-t-il un coût important ? Quelles sont les conditions pour entreprendre ? Voici quelques-unes des informations que nous allons développer. Vous en saurez ainsi plus sur la création d’entreprise en France. 

Pourquoi créer une entreprise en France ? 

Plusieurs raisons peuvent motiver la création d’entreprise. Mais le principal motif est, selon une enquête de l’INSEE, le besoin d’indépendance. Avec son entreprise, il sera possible de décider.

Le goût d’entreprendre, l’envie de nouveaux défis est aussi en jeu. Le souhait de gagner plus peut aussi être une raison. Créer une entreprise peut, à première vue, être une bonne solution pour gagner en liberté et en indépendance. Il sera ainsi possible de mieux maîtriser son temps. Trouver du sens est également une raison pour créer sa société.

Voilà les principales raisons qui peuvent vous pousser à créer une entreprise ou une start-up

Quelles sont les conditions pour entreprendre ?  

Avant même de créer son entreprise, il est indispensable de sélectionner sa forme juridique et de n’oublier aucune formalité administrative.

Il peut alors être intéressant pour ne pas commettre d’oubli ou d’erreur de s’adresser à un expert dans le domaine. Une personne possédant un MBA Droit des Affaires pourra être de bon conseil et vous indiquera quelles sont précisément les étapes à suivre. Celle-ci maîtrise parfaitement la vie des entreprises et dispose de toutes les connaissances liées aux entreprises que cela soit pour leur création ou leur vie.

Créer une entreprise, c’est bien mais il est important avant de débuter le projet de bien réfléchir. Vous devrez trouver une idée de qualité qui séduira et sera toujours valide dans l’avenir. Misez sur l’économie circulaire peut être, par exemple, une bonne idée.

Vous devrez ensuite choisir une forme juridique qui sera adaptée à votre projet. Rechercher les financements sera aussi nécessaire. Vous devrez également réaliser un business plan et une étude de marché soignée. Rédiger les statuts juridiques, constituer et déposer le capital, domicilier l’entreprise seront aussi nécessaires. Vous devrez ensuite publier une annonce légale et ne surtout pas oublier d’immatriculer l’entreprise au guichet de l’INPI. 

C’est un processus long et complexe qui doit s’articuler autour de trois axes :

  • Préparation du projet,

  • Réaliser les démarches,

  • Immatriculer son entreprise. 

Il est à noter que si vous souhaitez créer une micro-entreprise, les démarches création entreprise seront moins lourdes. Il suffira alors de déclarer le début de votre activité en ligne et d’envoyer les justificatifs nécessaires. 

Étape 1 : structurer son projet 

Vous souhaitez créer une entreprise. Très bien, mais n’oubliez pas que cela impose avant tout de trouver une bonne idée. Pour être sûr que cette idée est valide, vous devrez vérifier qu’elle est innovante et qu’elle répond à un réel besoin. Il sera aussi utile de choisir un domaine dans lequel vous possédez des connaissances et de l’expérience.  

Pour déterminer cela, vous devrez penser à cibler vos passions et compétences, comprendre les besoins du marché, prendre en compte les tendances actuelles.

Bien comprendre la structure organisationnelle peut aussi être utile pour préparer son projet au mieux. 

Étape 2 : choisir le bon statut juridique 

Bien choisir la forme juridique de sa future entreprise est délicat. Vous devrez choisir une forme juridique qui n’exclut évidemment pas l’exercice de l’activité choisie et qui s’adapte au mieux à vos aspirations et besoins.

Il existe de nombreuses formes juridiques pour les entreprises avec des spécificités. La forme juridique correspondant à une seule personne peut être :

  • Entreprise individuelle, le travailleur ne sera pas salarié, son régime d’imposition est IR, il est responsable des dettes sur son patrimoine professionnel.

  • SASU, il est assimilé salarié, son régime d’imposition est IS, il est responsable civilement et pénalement.

  • EURL, il peut être assimilé salarié ou TNS, son régime d’imposition est IR, sa responsabilité est limitée. 

Pour une entreprise à plusieurs :

  • SARL, le nombre maximum d’associés est de 100, la gérance majoritaire est TNS, le régime d’imposition est IS, le montant minimum du capital est de 1 euro

  • SAS, pas de maximum d’associés, assimilé salarié, régime d’imposition IS, montant minimum du capital 1 euro

  • SA, pas de maximum d’associés assimilés salariés, régime d’imposition IS, montant minimum du capital 37 500 euros.

La responsabilité des associés de ces trois formes est limitée au montant des apports.

Pour bien choisir la forme juridique de son entreprise, il est très important de réfléchir à ses besoins et désirs.  

 SASSASUSARLSAEURL
Nombre d'associés11121
Capital socialLibreLibreLibre37 500€Libre
Imposition des bénéficesISISISISIR
Responsabilité financièreLimitée aux apportsLimitée aux apportsLimitée aux apportsLimitée aux apportsLimitée aux apports
Régime social du dirigeantAssimilé salariéAssimilé salariéAssimilé salariéAssimilé salariéAssimilé salarié

Tableau comparatif des statuts juridiques les plus courants 

Étape 3 : accomplir les démarches administratives 

Créer une entreprise, c’est avant tout des démarches administratives. Celles-ci aboutissent à son immatriculation dans les registres nationaux. Il est nécessaire avant d’immatriculer son entreprise de :

  • Rédiger les statuts constitutifs,

  • Constituer le capital social et le déposer,

  • Domicilier,

  • Déclarer les bénéficiaires effectifs,

  • Publier une annonce légale. 

Avec ces démarches, vous pourrez obtenir les différents documents nécessaires pour le dossier d’immatriculation. 

L’immatriculation est une démarche incontournable. Cela se fait via le site de l’INPI. Vous devrez fournir différents documents :

  • Exemplaire original des statuts,

  • Attestation de parution de l’annonce de création dans un journal officiel,

  • Justificatif d’identité de chaque dirigeant,

  • Attestations sur l’honneur  de non-condamnation,

  • Attestation de domiciliation de l’entreprise,

  • Déclaration des bénéficiaires effectifs,

  • Certificat de dépôt des fonds,

  • Copies des autorisations d’exercer pour une activité réglementée. 

Il faudra vous connecter au guichet unique INPI et sélectionner « création d’entreprise ». Complétez le formulaire, transmettez les justificatifs, signez et validez et payez les frais légaux par carte bancaire.

Une fois cela fait, vous recevrez votre Kbis dans un délai d’une semaine. 

Étape 4 : lancer son activité 

Les démarches étant faites, vous devrez naturellement lancer votre activité. Vous pouvez trouver de l’aide auprès de réseaux spécialisés. Cela vous permettra de ne pas rester seul. Il sera aussi important de recruter vos premiers collaborateurs. 

Il ne faut pas oublier de se faire connaître. Votre nouvelle entreprise doit toucher de nombreuses personnes qui pourront devenir des clients. La publicité, les réseaux sociaux, développer un site sont indispensables.  

Vous pouvez également proposer des avantages à vos clients (réductions, cadeaux) afin qu’ils découvrent avec plaisir votre entreprise.

Lancer une activité n’est pas toujours évident et il vous faudra encore beaucoup travailler pour fidéliser votre clientèle. 

Quel est le coût pour créer une entreprise en France ? 

Pour créer une entreprise, il est important de ne pas oublier le budget. Il devra être suffisant.  De nombreuses démarches administratives sont en effet payantes.

La rédaction des statuts est le poste de dépense le plus important. Pour bien rédiger ces statuts, il est très utile de faire appel à un professionnel du droit (expert-comptable, avocat…). Cela peut atteindre des milliers d’euros dans le cas de la création d’une SAS. Vous pouvez également vous tourner vers un prestataire en ligne, beaucoup moins onéreux.

Les frais d’annonce légale sont également à prendre en compte. Le coût sera de 123 à 395 euros. Pour ce qui est des frais d’immatriculation, ils s’élèvent à plus de 25 euros pour une activité commerciale et 45 euros pour une activité artisanale.

D’autres frais sont à prévoir. Ainsi, la domiciliation peut être de plus de 100 euros par mois pour un local commercial. La déclaration des bénéficiaires effectifs coûte plus de 21 euros. Le dépôt de marque coûte 190 euros par classe (classe supplémentaire : 40 euros). Les honoraires d’un commissaire aux apports vont de 1000 à 2000 euros. 

Que faire après la création ? 

Après la création de votre entreprise, il sera indispensable que celle-ci dure et regroupe de nombreux clients. De nombreuses démarches administratives sont encore à réaliser : 

  • Ouverture d’un compte bancaire professionnel,

  • Souscription des assurances obligatoires,  

  • Finalisation des démarches liées aux activités réglementées

  • Vérification des informations fiscales,  

  • Mise en place de la comptabilité et choix de la solution,

  • Informer les institutions de la création de l’entreprise (impôts, Poste…),

  • Initier les demandes d’aide auprès de France Travail (Acre, Are, ARCE, PRCE…),

  • Souscrire une mutuelle d’entreprise, c’est obligatoire,

  • Affilier son entreprise à une caisse de retraite obligatoire. 

Il pourra aussi être utile de penser à déposer les marques et brevets issus de l’activité. Rédiger les contrats (prestation de services, CGV, CGU) est nécessaire après la création de l’entreprise.

Il sera aussi nécessaire de déclarer votre TVA et vos impôts. 

 

Vous possédez une idée et des connaissances et souhaitez créer votre entreprise. Plusieurs étapes sont alors incontournables. Vous devrez, en premier lieu, choisir votre statut juridique et effectuer les différentes démarches administratives. Vous devrez ensuite lancer votre activité. Ne pas oublier que pour lancer son entreprise, il vous faudra penser aux coûts liés.

Une fois ces étapes suivies, vous serez propriétaire d’une entreprise. À vous ensuite de la faire fructifier au mieux.