Droit International : 3 fonctions clés qui ne connaissent pas la crise

Métier N°1 : Juriste en ONG

 

Les ONG (Organisations non gouvernementales) sont très pourvoyeuses d’emploi. Selon les chiffres du Global NGO Online Technology Report, on estime à 10 millions le nombre d’ONG dans le monde. Pour les seuls Etats-Unis, si l’on s’en réfère aux données publiées par Urban Institute/Bureau of Labor Statistics, il existe 1,4 million d’ONG employant à elles seules plus de 11.4 million de personnes. Dans une économie mondialisée, et dans des contextes internationaux sans cesse mouvants, les diplômés en droit international sont des profils particulièrement recherchés par les ONG.

 

Les candidats devront tout à la fois faire preuve de réelles compétences juridiques associées à des convictions fortes. Les niveaux de rémunération seront en effet nettement inférieurs à ce qu’ils pourraient être pour un juriste spécialisé en droit International dans un cabinet privé. Mais en contrepartie, le juriste en ONG aura la sensation de transformer ses opinions, ses engagements personnels, et ses propres valeurs en profession.

 

Pour une génération dont l’appétence à s’accomplir sur le plan personnel, la fonction de juriste en ONG s’avère par conséquent particulièrement attractive.

 

Fiche Technique

Niveau d’études : Master en Droit international

Rémunération : à partir de 40000 €/an

 

                                                                                                                      

Métier N°2 : Lobbyiste

 

L’activité du lobbyiste est rarement aussi sulfureuse que l’image qu’a voulu en donner le cinéma hollywoodien. Partenaire d’entreprises, d’industries, mais aussi d’ONG ou de groupes d’intérêts divers, le Lobbyiste doit avant tout faire preuve d’une excellente faculté d’écoute et d’un esprit de synthèse pour comprendre les besoins des clients qu’il accompagne pour son compte ou celui de cabinets spécialisés.

 

D’excellentes connaissances en droit international et en droit public sont souvent nécessaires pour accomplir par ailleurs un important travail de veilles (juridiques notamment). Doté d’un vrai esprit d’initiative et d’une ténacité sans faille, le lobbyiste doit être en mesure de rédiger des propositions de lois et de règlements qu’il soumet aux instances décisionnelles en vue de défendre les intérêts de ses clients. Droit, politique, économie, finance et communication sont les disciplines clés pour lesquelles le lobbyiste doit avoir une réelle appétence.

 

A début de carrière les rémunérations sont modestes car l’expérience est capitale ! La capacité à constituer un réseau d’influence exige du temps et donc une certaine séniorité ! La maîtrise de l'anglais est évidemment exigée par les employeurs.

 

Fiche Technique

Niveau d’études : Master en Droit international, Droit des affaires, ou Droit public

Rémunération : à partir de 2500€/mois en début de carrière

 

 

Métier N°3 : Avocat en droit International

 

Sous l’effet de la transformation digitale de la société et de la mondialisation, les entreprises s’orientent massivement hors de leurs frontières nationales pour assurer leur développement. Dans ce contexte, elles sont régulièrement amenées à consulter des Avocats en droit international qui devront disposer de compétences fines dans des disciplines telles que le droit des sociétés (notamment dans le cas d’opérations de croissance externe avec la gestion de fusions/acquisitions), la fiscalité ou encore le droit du travail (notamment lorsqu’il s’agit de gérer l’épineuse question de la mobilité internationale des collaborateurs).

 

Si la maîtrise de l’anglais est un prérequis minimal, la capacité à maitriser d’autres langues est un atout majeur. Lors de la formation initiale, il est par ailleurs vivement recommandé d’avoir pu agréger une certaine expérience à l’étranger, qui saura constituer un levier capital lors de la négociation de la rémunération.

 

Fiche Technique

Niveau d’études : Master en Droit international

Rémunération : Pour les avocats, la profession étant libérale, cela dépend des cabinets mais un avocat junior gagne en moyenne 2000€ par mois