Ecole fermée, confinement : nos étudiants restent positifs et motivés !

 

Garder le contact

La fermeture de toutes les écoles a été décidée rapidement, mais l’ESLSCA a réagi tout aussi vite, pour conserver le lien avec les étudiants.

« Nous ne nous sentons ni isolés ni oubliés : nous recevons régulièrement des emails de l’école, qui nous tient au courant des dispositions prises. Nous avons même été sollicités pour un test grandeur nature de l’outil mis en place par l’ESLSCA pour que les cours reprennent en ligne dès lundi » rapporte Aloïse.

 

« Lors de la grève des transports, l’ESLSCA avait déjà eu recours aux cours à distance et à la visioconférence. Avec le recul, cette période déjà compliquée est presque vécue comme un entrainement pour ce qui nous attend pour les semaines à venir. Alors je ne suis pas inquiet : les professeurs étaient restés très disponibles, les cours étaient assurés » rappelle Jérémy.

 

Leur seule crainte : que leur connexion Internet soit dégradée par l’usage intensif du réseau par les français confinés – qu’ils jouent en ligne, regardent des films en VOD ou pratiquent le télétravail. « Je constate déjà par moment un ralentissement de ma connexion internet » s’inquiète Aloïse. Mais a priori, les opérateurs se disent prêts à tenir le choc, ou au pire à prioriser les outils de travail en ligne, au détriment des flux de divertissement.

 

« Nous avons même été sollicités pour un test grandeur nature de l’outil mis en place par l’ESLSCA pour que les cours reprennent en ligne dès lundi »

 

Garder le rythme

Reste à réussir à travailler régulièrement dans des conditions inhabituelles. Aloïse veut positiver : « Pour beaucoup d’étudiants, l’école est un repère, et venir en cours une véritable motivation. Il va falloir rester impliqué malgré l’isolement, et le travail en groupe ne va pas être simple à mettre en place. Mais finalement, cette expérience sera formatrice : nous allons gagner en autonomie et en organisation ».

 

Jérémy, en alternance, va devoir surmonter un obstacle supplémentaire : « je vais aussi devoir travailler à distance. Ce sera sans doute plus compliqué, j’ai encore souvent besoin des conseils de mes collègues, mais tout reste faisable en télétravail » explique-t-il, avant de conclure : « Peut-être que ce confinement général va faire enfin entrer le télétravail dans les habitudes en France ».

 

« Cette expérience sera formatrice : nous allons gagner en autonomie et en organisation »

 

Garder le moral

Si certains étudiants ont pris la décision (et ont eu le temps) de rentrer dans leur famille pour la période de confinement, Jérémy et Aloïse sont restés dans leurs (petits) logements parisiens. Et ils doivent encore trouver leurs marques. « Il est déroutant de ne pas pouvoir sortir. Les premiers jours, je me suis défoulée sur le ménage : jamais mon appartement n’a été aussi propre » s’amuse Aloïse. Jérémy ne se dit pas inquiet. Mais tous deux estiment que c’est la vie étudiante, et non l’enseignement lui-même, qui sera la plus perturbée par le confinement !

 

« Tous les projets du BDE sont annulés : voyage, sorties, jeux… C’est très difficile à encaisser. Mais pas question pour le BDE de se laisser abattre. D’ailleurs le tournoi de poker qui était prévu va peut-être se transformer en un tournoi de poker en ligne. Il est important de continuer à avoir des projets et des échanges. La vie étudiante doit perdurer pendant le confinement » martèle Jérémy.

 

Aloïse a vu aussi tous les projets du BVI s’écrouler, mais invite tous les étudiants à rester positifs : « Nous devons rester solidaires et soudés. Tous les étudiants de l’ESLSCA doivent se connecter, échanger entre eux sur les groupes WhatsApp ou Facebook créés, discuter via les réseaux sociaux. C’est ensemble que nous surmonterons ces semaines d’isolement ».

 

Leur conclusion, en tout cas, est commune. Tous deux nous ont bien insisté sur Le message à faire passer à tous leurs camarades : « quand tout cela sera fini, nous ferons tous ensemble une méga-fête ! »

 

« La vie étudiante doit perdurer pendant le confinement »

 

Par Aloïse Nguyen, en 2e année de Bachelor Management et présidente du Bureau de Vie Internationale (BVI) et Jérémy Gauriat, en 2e année de MBA Trading - Finance de Marché et président du Bureau des Elèves (BDE).